Effet de mode ou expression d’un désir sous-jacent ? Peut-être vous arrive-t-il d’être interrogés sur votre façon de confronter, partant d’être invités à vous situer par rapport au coach très confrontant. Cette approche soulève une question de style et de croyance. Le mode de confrontation définirait-il à lui seul un style de coach et conséquemment  tel ou tel coach serait-il la personne idoine pour tel ou tel bénéficiaire ? Nous voyons là un biais de confirmation bien rassurant, une façon de perpétuer le toujours plus de la même chose et d’éviter de sortir d’un cadre de référence sécurisant. En l’occurrence le coach très confrontant est taillé pour botter le cul (jeu bien connu des analystes transactionnels qui consiste à forcer l’autre (le coach) à lui rendre le service qu’il demande) des coachés qui en ont besoin ou qui a minima ont semble-t-il un mode de fonctionnement qui le nécessite. C’est oublier que le coach professionnel aguerri sait en bon architecte de la relation s’adapter au terrain, choisir son mode de construction relationnel le plus efficient et ainsi permettre à son client une fois seul vivre ce qu’il a à vivre pour continuer à bénéficier de sa lumière intérieure.